La biographie de Maxime Deyts

Maxime DEYTS est né à Flêtre en 1903. Son père, originaire des Landes, y avait été nommé Douanier.

Elève de l’école publique de Flêtre, Maxime Deyts prépare le brevet au cours complémentaire de Bailleul. Il est élève-maître à l’Ecole Normale de Douai et est nommé instituteur titulaire. Il fait son service militaire en Algérie dans un régiment de Spahis.

En 1939, alors qu’il est professeur de sciences et de mathématiques au cours complémentaire de Bailleul, il est nommé Directeur de l’Ecole du sanatorium de Zuydcoote. Il est mobilisé en septembre 1939 comme lieutenant de Spahis.

Fait prisonnier, il sera libéré en mai 1945. Il rejoint alors son poste à Zuydecoote.

En 1954, à sa demande, il est nommé Directeur du Cours Complémentaire de Bailleul qui deviendra Collège d’enseignement général.

L’établissement, du fait du baby-boom, va doubler ses effectifs. Monsieur Deyts fera face à toutes ces difficultés. Des élèves seront logés un peu partout : ateliers communaux, salle des fêtes, palais de justice. Il quittera son poste en 1963 avec l’estime de tous, ayant accompli une tâche des plus difficiles.

Il meurt en avril 1964 et est enterré au cimetière de Bailleul.

💡La biographie affichée sur le mur citoyen du Collège : en téléchargement

Le saviez-vous ?

💡 Maxime Deyts fut directeur honoraire du collège d’enseignement général, vice-président de l’Union des Amicales Laïques de Bailleul, délégué cantonal, lieutenant honoraire de réserve, ancien prisonnier de guerre, chevalier de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre avec étoile de Bronze, officier des Palmes Académiques, Médaille d’argent de l’Éducation Nationale, Médaille d’Or de la ville de Bailleul et ancien adjoint au Maire de la commune de Zuydcoote.

💡 Le Collège Maxime Deyts, a été construit rue Jean Moulin à Bailleul en 1974. Les personnalités publiques de l’époque avaient proposé de le nommer « collège Jean Moulin ». Mais M. Boutez et M. Sinnesaeve – d’anciens professeurs qui ont connu personnellement Maxime Deyts – ont souhaité que la ville de Bailleul, en signe de reconnaissance, donne le nom de cet ancien directeur au collège qui accueille près de 900 élèves aujourd’hui.